Crémation : quel devenir pour les cendres ?
La crémation est de plus en plus choisie comme mode de sépulture si bien qu’aujourd’hui 63% des Français* disent l’envisager pour eux-mêmes. Avant de faire ce choix important cette pratique mérite des explications claires, notamment sur les diverses manières de disposer des cendres. Depuis le 19 décembre 2008, la loi interdit de conserver les cendres chez soi. Néanmoins, pour laisser le temps de décider de la destination des cendres, ces dernières, recueillies dans une urne, peuvent être conservées jusqu’à un an au crématorium.
La dispersion, un geste qui vient souvent à l’esprit
La dimension romantique d’une dispersion des cendres en pleine nature en séduit plus d’un, mais il faut savoir qu’elle requiert certaines formalités. La loi encadre en effet rigoureusement cette pratique, l’interdisant dans les cours d’eau et près des habitations. En mer, elle doit se faire à 300 mètres minimum des côtes et sous réserve d’autorisation. A l’étranger, chaque pays met en œuvre des règles spécifiques.
Pour envisager cette pratique, certains préfèrent donc disperser les cendres dans un jardin du souvenir c’est-à-dire dans un espace dédié comme il en existe dans la plupart des cimetières ou crématoriums.
Le placement dans un columbarium, une évidence pour beaucoup
Un columbarium est un édifice installé dans un cimetière qui comporte une série de cases, souvent en granit, destinées à accueillir une ou plusieurs urnes. Ces niches sont généralement personnalisables avec une plaque commémorative affichant les prénom et nom du défunt ainsi que ses dates de naissance et de décès. Parfois, il est possible d’y adjoindre des motifs sculptés réalisés sur mesure. A l’instar du jardin du souvenir, le columbarium est un lieu d’hommage et de recueillement pour les familles.
Si vous optez pour cette solution, il est nécessaire d’acheter une concession dont la durée peut aller de 15 à 30 ans. Son prix varie de 400 à 800 € environ.
L’inhumation des cendres, une pratique pleine de sens pour les proches qui demeurent
Attention aux aprioris : l’inhumation n’est pas exclusivement réservée aux cercueils. Il est en effet possible de conserver une urne dans un cavurne (caveau destiné à recevoir uniquement une ou plusieurs urnes) ou dans un caveau familial (à côté d’un cercueil). Autre possibilité assez méconnue, l’urne peut être scellée sur un monument funéraire existant. L’avantage ici est d’offrir à ceux qui restent un lieu de recueillement physique, qui puisse être entretenu et fleuri régulièrement. Cela permet également de respecter les différentes pratiques selon les membres de la famille et de conserver un seul et même lieu de recueillement. Pour ceux qui souhaitent concilier crémation et tradition, l’inhumation des cendres est une solution au déroulé classique qui contribue à aider les proches dans leur période de deuil. Un aspect à prendre aussi en considération.
Bon à savoir :
Un contrat d’assurance obsèques permet de définir à l’avance ce qu’il adviendra des cendres – c’est alors l’assuré qui fera librement son choix. Pour en discuter, prenez rendez-vous avec un conseiller. Vous pouvez également réaliser une simulation du montant des obsèques et des cotisations du contrat d’assurance obsèques sur le simulateur d’assurance obsèques.
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A propos de cet article dont la source est «notretemps.com»
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