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Eau en bouteille ou eau du robinet : laquelle choisir ?

 

Certains ne jurent que par l’eau courante, pratique et économique, d’autres préfèrent les eaux minérales. Un match qui ne coule pas de source…

Notre corps a besoin d’environ 1,5 litre de boisson par jour, et même 2 litres en cas de pratique sportive ou de chaleur. Thé, café, jus… tout compte, même le vin et la bière! Mais puisqu’il ne faut pas abuser d’alcool, de caféine ou de sucre, l’eau est recommandée. Reste à choisir laquelle.

        ◊ Pas chère, locale… au robinet!

Issue d’eaux de surface (rivières, lacs…) ou de nappes souterraines, l’eau courante subit divers traitements de potabilisation avant d’être distribuée.

Les plus:

– Un prix avantageux: c’est un atout majeur. Elle coûte en moyenne 0,004€ le litre, soit jusqu’à 100 fois moins, et parfois davantage, qu’une eau en bouteille.

– Elle arrive à domicile: pas de packs lourds à porter!

– La potabilité: elle est vérifiée au quotidien par de multiples analyses et doit satisfaire à une cinquantaine de normes garantissant sa faible teneur en microbes, nitrates, métaux lourds (arsenic, cadmium…).

En cas de non-conformité, des mesures correctives sont prises rapidement, sinon sa consommation est déconseillée et sa distribution suspendue. L’enquête 2021 de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, à partir des données des agences régionales de santé (ARS), indique une conformité dans 98% des cas.

Les moins:

– Des résidus indésirables. UFC-Que Choisir et Générations futures, une association qui soutient l’agriculture durable, alertent sur la présence possible de pesticides, en particulier dans les zones agricoles. D’un département à l’autre, les ARS recherchent un nombre de substances variant de 12 (dans l’Aisne) à 609 (dans le Var).

En outre, ne pas dépasser la norme autorisée n’est pas une garantie d’innocuité. Même à dose infinitésimale, certaines substances agissent comme des perturbateurs endocriniens interférant avec nos hormones. Leur ingestion est particulièrement problématique durant la petite enfance, la puberté et la grossesse.

        ◊ L’eau en bouteille, pauvre en nitrates, riche en minéraux

Issues de nappes souterraines protégées, eaux de source et eaux minérales ne nécessitent pas de traitement. L’eau minérale provient d’une source unique. Sa composition est invariable. L’eau de source vendue sous une même marque peut provenir de sources différentes et sa composition peut donc changer.

Les plus:

La quasi-absence de nitrates (qui proviennent des engrais chimiques), car ces eaux sont prélevées à l’abri de la pollution. Leur consommation est recommandée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux nouveau-nés.

– Il en existe pour la plupart des besoins. Les eaux faiblement minéralisées affichent une minéralisation totale ou « résidu sec  » inférieure à 500mg par litre (Évian, Mont Roucous, Volvic…) et peuvent être bues par tous, notamment en cas de calcul rénal. Celles « riches en calcium » comptent plus de 150mg de calcium par litre (Vittel, Courmayeur…) et sont utiles aux petits consommateurs de produits laitiers.

Les eaux « riches en magnésium » avec plus de 50mg par litre (Sanpellegrino, Contrex, Hépar) complètent les apports de ce minéral dont manque une majorité de Français. Celles « riches en bicarbonates » (Badoit, Quézac, St-Yorre) sont conseillées en cas de lourdeurs d’estomac ou après un entraînement sportif.

• Les moins:

Un bilan carbone élevé: il faut notamment beaucoup d’énergie pour fabriquer les bouteilles et les transporter. Cela représente 150 000 tonnes d’emballages par an.

– Une forte pollution: depuis peu, certaines marques utilisent du « PET » (polytéréphtalate d’éthylène) recyclable, mais ce n’est pas le cas de toutes. En outre, seulement 61% des bouteilles recyclables ont été recyclées en 2021, selon l’Agence de la transition écologique.

Or le plastique déversé dans la nature se dégrade en microplastiques qui polluent les sols, les eaux et l’air et qui sont massivement ingérés par les animaux… et se retrouvent dans nos assiettes. Huit millions de tonnes de bouteilles en plastique sont rejetées dans les océans tous les ans!

– Une source potentielle de perturbateurs endocriniens. Les bouteilles exposées à la chaleur (sur un parking, dans une voiture…) libèrent des produits de décomposition du PET, notamment des additifs qui migrent dans l’eau et sont ensuite ingérés.

En prévention, sauf bouteilles en verre ou transvasement dans une gourde en inox, il faut les stocker dans une pièce fraîche. Et espérer qu’elles n’aient pas stationné avant l’achat en plein soleil.

        ◊ À la maison, des gestes simples
  1. Laisser couler l’eau quelques secondes pour éliminer celle qui stagne dans les canalisations et éviter les microbes.
  2. N’utiliser que de l’eau froide en cuisine pour ne pas ingérer de plomb.
  3. Placer l’eau 30minutes dans une carafe avant de la boire pour éliminer l’odeur de chlore.
  4. Utiliser une carafe filtrante et changer la cartouche au rythme prévu si l’eau est très calcaire

 


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